La Fondation Jordi Sierra i Fabra, la Maison d'Amérique Latine en Catalogne, la
Direction de bibliothèques de Barcelone et Fondo de Cultura Económica, la plus
grande maison d'édition d'Amérique Latine, entre autres institutions, ont coordonné
leurs efforts pour organiser la première édition catalane d’un concept qui a
déjà fait ses preuves en Colombie.
avec Cristina Osorno, de la Maison d'Amérique Latine en Catalogne |
L'écrivain espagnol Jordi Sierra i Fabra me fait l'honneur de me présenter au public réuni dans la fondation qui porte son nom |
En effet, le Jeu Littéraire de Medellin, duquel j’ai été
l’un des invités en 2013, est à sa vingt-deuxième édition. Le point de départ
est l’exploration en profondeur de l’œuvre d’un écrivain dans un esprit
ludique.
On y recherche également un véritable échange entre auteurs
et lecteurs, c’est pourquoi non seulement les enfants ont pu enquêter sur ma
vie (motivations, sources d’inspiration, mode de travail –bien sur- mais aussi
souvenirs d’enfance, photos, goûts personnels, paysages ou musiques auxquels je
suis attaché…).
En contrepartie, pendant notre rencontre dans le siège de la Fondation Jordi Sierra i Fabra, mes lecteurs ont pu me raconter un petit peu de leurs vies et goûts, de leur pays (on me parla de la Catalogne, non de l’Espagne, car l’agitation autour de l’indépendance atteint les enfants) et m’ont fait des cadeaux qui impliquent en fait un échange : j’ai offert mes histoires, ils m’ont offert une danse, des symboles de Catalogne, des mots et de jolis dessins.
En contrepartie, pendant notre rencontre dans le siège de la Fondation Jordi Sierra i Fabra, mes lecteurs ont pu me raconter un petit peu de leurs vies et goûts, de leur pays (on me parla de la Catalogne, non de l’Espagne, car l’agitation autour de l’indépendance atteint les enfants) et m’ont fait des cadeaux qui impliquent en fait un échange : j’ai offert mes histoires, ils m’ont offert une danse, des symboles de Catalogne, des mots et de jolis dessins.
Le Jeu Littéraire ne se limite pas au travail avec les enfants. Un élément important du projet est la formation des médiateurs entre livres et enfants. Dans ce but, j’ai coordonné un atelier sur l’utilisation du « Kamishibai » (technique japonaise de lecture publique) dans la promotion du livre pour la jeunesse. Situé derrière le « butaï » (tréteaux portatile), on fait glisser les images d’un album dont le texte a été préalablement reproduit dans le revers de la page suivante. De cette façon, alors que le public regarde les images, le lecteur public a le texte correspondant devant les yeux.
Normalement, je ne raconte que les histoires que j’ai non
seulement écrites mais illustrées. Néanmoins dans cet atelier j’explique
comment constituer un répertoire et même comment improviser un « butaï»
artisanal.
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