samedi 1 mars 2014

Petit Chat Noir a peur du soir

 
ROSELL Joel Franz / GIACOBBE Beppe, Petit Chat Noir a peur du soir, coll. "Les Belles Histoires des tout-petits", Bayard, février 2011. 5.20 €
 
Petit Chat Noir a peur du soir est mon septième livre français. Joliment édité dans la collection « Les belles histoires des tout-petits » (Bayard. Paris, 2011), l’objet est particulièrement adapté aux mains des enfants de 2 à 4 ans. Les superbes illustrations de Beppe Giacobbe évoquent l’atmosphère nocturne du récit et l’intonation poétique d’une histoire assez simple : la découverte de la nuit et de soi par un petit chat qui craint se perdre dans l’obscurité à cause de la parfaite noirceur de sa toison. 

Quelle histoire, parfaitement menée et joliment illustrée! La couverture ne me disait rien qui vaille au départ mais ce texte, franchement, est une vraie réussite. Il est vrai que j'ai toujours été fascinée par cette faculté des chats à pouvoir voir et être vu dans le noir, comme si de petits phares se dissimulaient derrière leurs yeux...  Mais ce texte recouvre encore plein d'autres choses : les thèmes de la peur et de la nuit, la tendresse d'une rencontre entre deux animaux, la prise de conscience de ses capacités propres et le plaisir ensuite d'en jouir... Une structure narrative simple pour s'adapter à l'écoute des plus petits  mais une histoire d'une très grande richesse avec un vrai talent d'écriture<.

 
Publiée d’abord dans la revue Tralalire (Bayard presse, mai 2008) cette histoire a été cautionné  par les enfants et a même fait l’objet d’une traduction en anglais.
 
 


 

 mardi 22 février 2011



Petit chat noir a peur du soir car noir de la pointe des oreilles au dessous des pattes, il craint que dans le noir on ne le retrouve pas s'il se perd. Un soir, il ose s'aventurer à la suite de ses frères et soeurs, pour enfin "connaître la forêt et les hiboux et les lucioles". Tant que la lune éclaire la forêt sombre, tout va bien, mais quand la lune se cache derrière les nuages et qu'il fait nuit noire, petit chat reste terrifié, les yeux fermés. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est qu'à côté de lui il y a un petit animal (un petit lapin perdu) qui a encore plus peur que lui et qu'il lui suffit d'ouvrir grand ses yeux pour voir dans le noir, comme tous les autres chats !
Quelle histoire, parfaitement menée et joliment illustrée! La couverture ne me disait rien qui vaille au départ mais ce texte, franchement, est une vraie réussite.

Il est vrai que j'ai toujours été fascinée par cette faculté des chats à pouvoir voir et être vu dans le noir, comme si de petits phares se dissimulaient derrière leurs yeux...  Mais ce texte recouvre encore plein d'autres choses : les thèmes de la peur et de la nuit, la tendresse d'une rencontre entre deux animaux, la prise de conscience de ses capacités propres et le plaisir ensuite d'en jouir... Une structure narrative simple pour s'adapter à l'écoute des plus petits  mais une histoire d'une très grande richesse avec un vrai talent d'écriture.
Ce beau texte est  illustré par Beppe Giacobbe, un artiste italien édité aux Etats-Unis, en Italie et en France. Je trouve qu'une vraie personnalité se dégage des illustrations de cet album  même si au vu du portfolio de l'artiste, elles ne sont pas représentatives de son style. Ce travail sur le noir, le contraste, les pleins et les vides est vraiment intéressant et d'un très bel effet visuel (que ne rendent cependant pas totalement les pages plastifiées de cet album. Le livre résiste certes aux petits mains un peu brutales mais ce brillant est assez désagréable à l'oeil, il faut bien l'avouer, et cette illustration aurait peut-être mérité une impression sur un autre support, plus mat). Et il y a dans ce dessin du Petit Chat Noir une tendresse infinie... qui nous fait fondre.
 
Un bonheur de lecture, donc, accessible aux enfants dès 2 ans.
 

 
 En 2013, à Blanville (Calvados) Petit Chat Noir a peur du soir a été choisi comme album offert aux enfants nés l'année précédente. La séance de dédicaces a été complétée par un spectacle de le collectif Toutito Théâtre qui a mis en scène Petit Chat Noir a peur du soir et Gatito y el balón (l'un de de mes albums espagnols) dans un très beau spectacle qui mêle habilement un texte en français et un autre en espagnol. La série Gatito (Petit Chat) que publie Kalandraka a pour héros un autre chat noir, mais les aventures de mes deux héros félins peuvent se rassembler.  
 


 
 

 

 
 

 

mardi 4 février 2014

un album écrit et illustré par des Caraïbéens et édité dans l'océan Indien

Qu'est-ce que c'est?
(Les aventures de Tipouldo, vol. I)

Collectif Ti-Woch


Editions Orphie, 2012

Album pour tout-petits

ISBN: 978-2-87763-810-4

prix 8,00 euros




Cet album est l'œuvre de quatre membres de l'Association Ti-Woch: les conteuses Audrey Smith et  Suzy Ronel, l'écrivain Joel Franz Rosell et l'illustrateur Jacques Luder.

Tous issus de divers terres de la Caraïbe (Martinique, Guadeloupe, Cuba) nous travaillons ensemble dans la promotion des cultures créoles, tout particulièrement à travers la narration orale et la publication de Ti Woch magazine, un périodique pour enfants de 7 à 12 ans que consacre chacun de ses numéros à un territoire différent du monde créole. Après la Guadeloupe et la Martinique, le troisième numéro du magazine (en préparation) est consacré à Haïti. Dans nos projets proches: la Guyane Française et Cuba.






"Qu'est-ce que c'est?" se demande le héros qui donne titre à la série. 
Avec l'aide de ses amis (personnages qui seront récurrents dans chaque album de la série) il trouvera la réponse... et le jeune lecteur aussi: la fin est surprenante et sympathique. "Tous ensemble on arrive" serait le message de cette histoire presque sans texte, mais absolument pas muette.


Le collectif Ti-Woch travaille pour la promotion des cultures créoles en particulier par le biais de Ti-woch magazine, une publication centré sur le conte dont chaque numéro est consacré à un territoire de la Caraïbe. Le premier numéro faisait escale en Guadeloupe, suivi par la Martinique, Haïti et la Guyane.













Images intégrées 3

Le collectif de conteurs, diseurs de la Caraïbe en Ile de France
présente ses histoires de ... papiers avec 

Ti woch magazine
"Le magazine du conte dans tous ses états de la Mer Caraïbe à l'Océan Indien"

Chaque numéro est consacré à un territoire et présente deux contes illustrés dont un réalisé par des enfants, On y trouve également des jeux, un article sur un personnage historique... 
"Ti woch magazine" s’adresse aux enfants de 7 – 13 ans et aux parents, grands-parents…
Il est publié annuellement par l'association Ti-Woch, collectif de conteurs, diseurs de la Caraïbe en Ile de France.

Images intégrées 4

Le numéro est au prix de 7, 50 €.  

Pour vous le procurer, contactez :

Cordialement,
Le collectif Ti-Woch

samedi 1 février 2014

ma première rencontre avec des collégiens ardéchois

Je dédicace à chaque élève l'exemplaire de mon livre "La légende de Taita Osongo" qui lui a été offert par la Maison des écrivains dans le cadre du projet "A l'école des écrivains"

Je viens de commencer mes ateliers de cette année pour le compte de la Maison des écrivains et de la littérature. C’est ma quatrième participation dans ce projet qui m’a déjà emmené à Grenoble, Lille et Soissons (Picardie) et que cette fois m’emmène à Villeneuve-de-Berg, petite commune ardéchoise dont la gare de TGV la plus proche se trouve à Montélimar, la célèbre cité du fameux nougat.

 
une façade typique de Montélimar

Le projet « A l’école des écrivains propose aux élèves de l’enseignement secondaire la rencontre d’un écrivain et la lecture de l’un de ses livres suivies de deux séances d’atelier d’écriture. Pour la deuxième année, ce projet propose aux jeunes la lecture d’un classique choisi par l’écrivain visiteur parmi ceux qui ont pu l’influencer ou avec lesquels il partage des traits de forme ou de contenu. J’ai choisi Candide de Voltaire car ce fabuleux récit est très proche de l’univers du conte, également présent dans mon roman La légende de Taïta Osongo.

 
La légende Taita Osongo dont la première édition date de 2004 a été par la suite publié au Mexique, Cuba et l'Argentine (en espagnol) et au Brésil (en portugais)

Cette première rencontre s'est déroulé au CDI, où j'étais attendu par la documentaliste, Hélène Causse et par monsieur Coste, le principal. Non seulement le cadre était parfait, me la rencontre avait été visiblement bien préparé. J'ai répondu aux questions suscitées par la lecture de mon roman (un seul des élèves avoue ne pas l’avoir fini) ainsi que des questions générales sur ma carrière littéraire et un petit peu aussi sur ma vie privée (pourquoi j’ai quitté Cuba ?, pourquoi avoir choisi la France, suis-je marié ?, ai-je des enfants ?...
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On n’a pas encore abordé la question du projet d’écriture ni celle du classique. J’en discute avec l’enseignante, Emilie Blondeau. Nous savons tous les deux que pour une classe de 5ème, Candide est trop complexe pour permettre sa lecture intégrale. Néanmoins la lecture d’extraits bien choisis permettra sans doute accomplir l’objectif : faire comprendre qu’un écrivain ça se forme par la lecture des auteurs qui l’ont précédé et permettre une première approche d’un patrimoine littéraire que les jeunes ne connaitraient pas autrement.

  

L’Ardèche est bien trop loin de Paris pour me permettre l’aller-retour dans la journée, tout en consacrant au moins deux heures aux enfants. Je passe la nuit dans un charmant hôtel proche de Villeneuve de Berg et je fais escale à Montélimar. Si ce projet s’appelle « A l’école des écrivains » c’est aussi –je pense– pour nous permettre de nos instruire nous aussi, les auteurs : connaître nos lecteurs, leur école, leur CDI, leur environnement. Je profite aussi pour connaître un peu mieux la France.

L’Ardèche je l’ai approché dès mon premier voyage en France pendant l’hiver 1989, puis au milieu des années 90 (mon épouse de l’époque y avait des attaches), mais je ne connaissait pas cette partie du département et encore moins le territoire voisin, la Drome, où se trouve Montélimar. Dans la cité du Nougat, j’ai eu le temps de flâner un peu dans ses rues et places charmantes et de visiter l’assez beau château des Adhémar, situé sur la hauteur qui domine la ville.
Le château date pour l’essentiel des XII et XIV siècles mais dans l’enceinte se trouve également une jolie chapelle du XI siècle. Dommage que dans ses sales de pierre claire il n’y ait aucune trace de mobilier ou information sur ses occupants. L’expo d’art contemporain que j’y a trouvé ne m’a pas impressionné outre mesure, mais surtout, ne se marie pas trop bien avec le beau cadre ancien.

 
Quelques images du château des Adhémar

Je ne pouvais pas quitter Montélimar sans acheter un peu de nougat et j’ai eu même le temps de boire un verre, en compagnie de Mme. Blondeau, dans la jolie Place du Marché… en face de l’immanquable café cubain (y-a-t-il aujourd’hui en France une ville sans un commerce proposant des mojitos et de « l’ambience salsa » image du Che à l’appui… ?). D’après mon expérience, non !

I y a toujours eu des tabacs baptisés Le Havane...


... mais désormais chaque ville française compte aussi son café, bar, restaurant ou boîte de nui cubaine
(lorgnez l'enseigne sur ma tête)


Je reviendrai à Villeneuve de Berg en février et en mars pour la suite et fin de l'opération. Donc... à suivre...








vendredi 3 janvier 2014

BILAN 2013: 4 séjours outre Atlantique, 2 nouveaux romans, plein d’ateliers, rencontres et Salons






à Vic je prononce un conférence qui relie la formation de la littérature cubaine pour la jeunesse dans le marges de la révolution culturelle et éducationnelle du Castrisme avec ma propre formation comme lecteur et écrivain 

En février 2013

j’ai effectué mon septième retour à Cuba depuis mon départ en 1989. J’ai visité ma ville natale de Cienfuegos (La Perle du Sud) pour la première fois en 30 ans. J’ai asisté a la Rencontre de littérature pour la jeunesse dans le cadre de la Foire Internationale du Livre de La Havane (dans la forteresse coloniale de La Cabaña).

 


je présente la première traduction française du classique L'Age d'Or à La Havane
A mon retour, le 3 mars j’ai repris l’avion pour mon premier séjour à Bogota (Colombie), où se déroula le remarquable II Congrès Ibéro-américain de Langue et Littérature pour la Jeunesse (CILELIJ).
                                     au quartier de La Candelaria, dans une pause-déjeuneur du congrès
J’ai été invité à présenter une communication ayant pour titre “La littérature de jeunesse: un double compromis (les autres sont priés de s’abstenir)” dans laquelle je défends l’idée que cette littérature ne doit obéir qu’aux exigences esthétiques et à celles qui relèvent des particularités de son jeune destinateur.
C’était un table ronde assez polémique bien que, en générale, mes collègues de table (la Portoricaine Georgina Lázaro, l’Uruguayen Federico Ivanier et le Colombien Jairo Buitrago) soyons plutôt sur la même ligne. En marge du congrès, le samedi matin, le Picnic Littéraire du Parque Nacional nous a permis de rencontrer les jeunes colombiens. J’ai partager une belle séanse de lecture de manuscrits avec des écrivains de la qualité de la Brésilienne Marina Colasanti, l’Argentine Maria Teresa Andruetto, les Cubains Antonio Orlando Rodriguez et Sergio Andricaín et les Colombiennes Yolanda Reyes et Gloria Cecilia Díaz  (qui réside à Paris).
Je lis un de mes textes dans le Picnic littéraire du Parc National à Bogota. A mes côtés (de gauche à droite) Marina Colassanti, Maria Teresa Andruetto et Gloria Cecilia Diaz


Une semaine après mon retour, j’étais au Salon du livre pour la jeunesse de Gien, à quelques 150 kilomètres de Paris.
le siège du salon: un château médiéval
J'y présente surtout mes livres pour les plus jeunes : “Petit Chat Noir a peur du soir”, “L’oiseau-lire ” et “Les aventures de Tipouldo ” (ouvrage signé Collectif Ti-Woch, car conçu par l’association de gens de la Caraïbe à laquelle j’appartiens).
  
Malgré une agenda bien remplie, j’ai fait un saut au Salon du Livre de Paris pour signer mes livres estampillés Ibis Rouge au stand de l’Outremer où j’ai également assuré l’interview du poète et romancier guadeloupéen Lémy Coco.


Pendant ces premiers mois de l’année j’assurais une série d’ateliers et rencontres dans le cadre du beau projet Embarquez-vous pour l’Amérique Latine coordonné par l’Association Bib’Gang (bibliothèques et écoles de Blanville sur Orne, Cormelles-le-Royal, Dives-sur-Mer et Tourville-sur-Odon) au Calvados. Egalement j’ai participé par la cinquième année dans le projet « A l’école des écrivains » de la Maison des Ecrivains, cette fois-ci dans le collège Gérard Philippe de Soissons.
Il n’y a que de littérature que vive l’écrivain. Les voyages forment la jeunesse et un écrivain qui tient à rester jeune (un impératif dans ma spécialité), j’assure ma « formation permanente » en faisant un peu de tourisme lors de chaque déplacement professionnel.
château de Guillaume le conquérant à Caen
Le 30 mai j’arrive à Madrid pour la très populaire Foire du Livre de la capitale espagnole. Je n’avais pas de nouveautés, mais c’était tout de même ma première occasion de rencontrer les lecteurs de mes deux derniers livres espagnols : « Gatito y la nieve » (publié en décembre 2012… en six langues dont le français, hélas, ne fait pas partie) et “El paraguas amarillo” (publié en janvier 2012 et traduit en galicien et italien). Ces deux titres ont été édités par Kalandraka, remarquable maison récompensée par le Prix national d’édition  de la même année, et pour cela inscrite dans la visite inaugurale que réalisa la reine Sophie d’Espagne à la Feria del Libro.
La Reine Sofia d'Espagne visite le stand de Kalandraka, prix national d'édition 2012
En juillet je me suis rendu par la première fois dans une de rares régions de la France que je ne connaissais pas encore : l’Armagnac. J’étais l’invité du Festival de Salsa Tempo Latino à Vic-en-Fezensac.

Je n’y ai pas été convié en tant que danseur et encore moins en tant que musicien, mais pour animer le Moment Littéraire de cette fabuleuse fête des cultures latines. Un public passionné (et parfaitement sobre) écouta ma dissertation autour de la formation d’une moderne littérature cubaine pour la jeunesse à partir de 1959, période dans laquelle je me suis formé moi-même comme lecteur d’abord puis comme auteur.

En septembre je retourne en Colombie, tout d’abord pour la VII Fête du Livre y la Culture de la très dynamique ville de Medellin, puis pour animer des ateliers au Lycée français de Bogota.
J’ai présenté une communication dans la journée inaugurale du XXII Congrès International de Littérature pour la Jeunesse, et des ateliers dans le cadre de la Rencontre annuelle des papis conteurs.
Dans le cadre du XXI Jeu littéraire de Medellin et grace à la Fondation Taller de Letras Jordi Sierra i Fabra j'ai rencontré




de nombreux enfants des écoles chiques autant que des quartiers populaires de la ville et des montagnes environnantes.





En octobre j’arrive par la première fois de ma vie dans une île que nous les Cubains considérons comme notre patrie jumelle: Porto Rico. J’y ai été convié par le Festival de la Palabra (Festival de la Parole) en compagnie de 79 autres écrivains de deux côtés de l’Atlantique.
Dans mon agenda : des ateliers et de débats… Et bien sûr une rapide plongée dans l’histoire et les paysages de l’île, en particulier de sa capitale colonial, le Vieux San Juan.
Entre le 18 et le 20 octobre, je me rends à Nantes pour célébrer avec l’association Hola Cuba! le Jour de la Culture Cubaine. Une petite mais chaleureuse fête (avec conférences, récitals, expositions)… et pour moi l’occasion de connaître la ville natale de mi cher Jules Verne.
J’y ai répété ma conférence de Vic, cette fois-ci illustrée avec une iconographie riche et en partie inédite.



je retourne à Paris à bord d'une locomotive de TGV (que je n'ai point conduit, bien entendu!)

Pour finir, en novembre je n’ai pas voyagé, mais j’ai fêté mes Noces de Perle avec la littérature en publiant  mes deux livres de l’année, tous deux latino-américains: "El secreto del colmillo dorado (Le secret du croc doré) ", nouvelle  version du polar pour la jeunesse avec lequel j’ai ouvert ma bibliographie fin 1983 à La Havane et qui, dans cette nouvelle version est mon premier livre colombien.
Presque au même moment paraît “Concierto n°7 para violín y brujas (Concert n°7 pour violon et sorcières)”, une œuvre entièrement nouvelle, a caractère fantastique et au style soigné qui devient mon deuxième titre dans la plus grande maison d’édition d’Amérique Latine, Fondo de Cultura Económica (Mexique).
On peut dire que j'ai bien remplie mon année 2013, ou non?

 





























Cuba, terre des débrouilles

  Une fois n'est pas coutume. Habituellement je parle de littérature jeunesse. C'est la spécialité que je cultive en tant qu'aut...